dimanche 30 mars 2008

Du côté du Breuil 2

Hier samedi, jour tranquille sur le plan d'eau du Breuil. La vidéo qui termine cette page en témoigne. Le caneton d’hier nouveau-né est introuvable. Des habitués disent qu’il y a eu plusieurs couvées chez les colverts dont une de huit poussins. Ils semblent tous avoir disparu. On accuse les corneilles.

Les cygnes m’ont fait l’honneur et le plaisir d’effectuer devant moi un vol de traversée de la pièce d’eau. C’est toujours du même endroit que tous ces oiseaux décollent. Ceux-là comme tous les autres qui sont passés par là. On croirait qu’une piste d’envol est dessinée sur l’eau. Et quand on a l’habitude, à la façon dont ils se mettent en place à cet endroit-là, on sait qu’ils vont s’envoler et on prépare son appareil photo. Parfois ils prennent la piste dans l’autre sens. Question de direction du vent peut-être.

vendredi 28 mars 2008

Du côté du Breuil - n° 1



Pour ne pas encombrer le site web c’est ici, sur ce blog, qu’on va donner le plus souvent possible des nouvelles de la pièce d’eau du Breuil. Signalons à ceux qui ne la connaissent pas qu’il s’agit d’un petit mais riche plan d’eau artificiel (bassin de décantation) situé au sud de Paris en zone urbaine à Sainte-Geneviève-des-Bois, aux frontières d’Epinay-sur-Orge et de Villemoisson-sur-Orge.

En cette soirée du 27 mars 2008, la découverte qu'on y fait est celle d’une cane se promenant avec un seul caneton âgé de quelques jours. La couvée devait être comme d’habitude beaucoup plus importante (autour d’une dizaine sans doute) mais on n’a jamais vu aussi peu de survivants.



Les mouettes et cormorans ont abandonné le site depuis un moment. Colverts, gallinules poules d’eau, foulques l’animent. Trois couples en sont les vedettes. Il y a d’abord celui des cygnes sur lequel on se pose des tas de questions car les oiseaux se ressemblent tellement qu’on n’arrive pas à reconnaître le mâle de la femelle. On en est à se demander s’il ne s’agit pas de deux jeunes n’ayant pas encore atteint la maturité sexuelle. On les voit souvent à la recherche de verdure pour se nourrir.

Il y aussi le couple de canards blancs venus d’ailleurs chassés, évadés ou délivrés de chez des confrères des époux Tweedy. Ceux-là sont très familiers avec les humains porteurs ou non de restes de baguette Tradition. Il s’agit sans aucun doute d’un vrai couple.

Et il y a aussi et toujours notre vieille connaissance : la cane blanche qui a résisté à toutes les épreuves et qui est toujours suivie d’un colvert qui lui semble tout dévoué. Pourtant ils sont on ne peut plus dissemblables. Ainsi, lui vole, elle pas et c’est très amusant de les voir passer de la rivière au plan d’eau, elle à pied et lui à tire d’aile. Alors qu’elle est deux fois plus grosse que lui leurs ébats amoureux posent aussi quelques problèmes techniques qui les prolongent bien au delà de la normale.

Vraisemblablement en transit vers les pays de l’Europe du nord, et comme l’année dernière, un fuligule morillon a fait il y a dix jours, une pose de deux ou trois jours au Breuil.




Fuligule morillon mars 2007 © Sylvain Hébuterne


Un couple de grèbes huppés a fait également une apparition et l’ami Pierre Esteffe a réussi à photographier le 12 décembre 2007 un renard dans le petit bois environnant.


© Pierre Esteffe

La vidéo qui suit a été réalisée le 15 mars. On y retrouve les personnages dont il est question ici.


Ceux qui ne connaissent pas le Breuil en auront une bonne idée en se rendant ici >>>>>

mercredi 26 mars 2008

La première Dame de France à Villemoisson

Marie-Amélie 1828 Millet

La Dame dont il est question ici était princesse sicilienne, née Marie Amélie de Bourbon-Siciles en 1782. En se mariant en 1809 avec Louis-Philippe d’Orléans, elle est devenue duchesse d’Orléans, puis Reine des Français quand son mari a été proclamé Roi en 1830

C’est elle qui, en 1837 est passée par Villemoisson lors d’une tournée des écoles de l’arrondissement de Corbeil.

Monsieur Guérin, l’instituteur de Villemoisson, raconte l’événement dans sa monographie datée de 1899 en traitant surtout de son aspect financier.



Visite de l’Ecole de Villemoisson par SAR. Mme la Duchesse d’Orléans



L’an mil huit cent trente sept, le vingt Août, Le Comité communal d’instruction primaire s’est réuni sur convocation du Maire Président, qui lui a communiqué une lettre de M. le Sous-Préfet par laquelle il l’informe que le Secrétaire des Commandements de S.A. R. la Duchesse d’Orléans lui a envoyé 200f pour les écoles élémentaires des Communes dans lesquelles la Princesse a été reçue et complimentée par de jeunes enfants et que l’école de Villemoisson est comprise pour 60f dans la répartition de la somme formant l’objet de la Munificence de la Princesse.
Le Comité décide qu’il sera écrit une lettre de remerciement à M. le Sous-Préfet et que les 60f dont il s’agit seront en partie distribués aux jeunes filles de l’école et le surplus employé en acquisition de livres pour les enfants pauvres.

A cette époque la petite école, première école communale de Villemoisson, était encore dans l’état d’origine, celui du petit bâtiment construit en 1832 à l’initiative du maire, Monsieur Maurey. Depuis il a été plusieurs fois modifié, agrandi pour devenir école-mairie, puis transformé en poste d’incendie pour devenir aujourd’hui débarras. C’est vraisemblablement dans la partie située à gauche de la photographie que la Princesse a rencontré les enfants en 1837.


la première école-mairie-pompe à incendie de Villemoisson en mars 2008

Comme on le voit, le plus ancien bâtiment civil de la ville part en ruine. En revanche, l’escalier qui le borde (à droite de la photo ci-dessus a été muni d’une belle rampe en alu dont les fonds de culottes des écoliers entretiennent le brillant. Le circuit touristique établi récemment par la Communauté d’agglomération le présente d’autre part comme un élément remarquable de la ville.

l’escalier vu d’en bas

A la vue de son image on a évidemment du mal à imaginer les raisons d’une telle promotion. Mais cela est une autre histoire que l’on peut lire à l’adresse suivante :

http://pagesperso-orange.fr/saint-sevin/sente.htm

dimanche 23 mars 2008

Pourquoi Ushuaia-sur-Orge ?

photo Jean-Pierre Debats mai 2006

Ushuaia, parce que ce mot, depuis Nicolas Hulot est devenu synonyme de nature sauvage, superbe mais fragile.
Orge, tout simplement parce que c'est le nom de la rivière située dans le département de l' Essonne en France qui arrose les villes dont il sera beaucoup question ici.
Dans Ushuaia-sur-Orge il sera donc à la fois question de nature et de banlieue, des bêtes et des gens, d'hier comme d'aujourd'hui.

Ce blog vient à l'appui d'un site perso internet qui traite déjà depuis plusieurs années de ces mêmes sujets et qui est à l'adresse suivante :
http://pagesperso-orange.fr/saint-sevin